Beaucoup de petits canadiens ont appris la langue seconde à travers un manuel intitulé Conversation anglaise (ou française) à l'aide de l'image, au cours de leurs études primaires. Ce volume contenait vingt-quatre leçons, toutes illustrées par un tableau. Tableaux qui nous font aujourd'hui rêver à notre enfance idéalisée.
Ces manuels, en circulation au Québec de la fin des années 40 jusqu'au milieu des années 60 du XXe siècle, sont passés dans la mémoire collective sous le sobriquet de John and Mary going to school. Leurs images respiraient le bonheur et la sérénité des Fifties et nous apparaissent comme un retour nostalgique à un monde sans préoccupation.
Vous reverrez donc ces tableaux, chacun accompagné d'un texte qui n'a plus rien à voir avec l'apprentissage de la langue seconde. Mais, à bien y penser, John & Mary peuvent encore nous apprendre certaines choses qui étaient contenues dans ces tableaux, et pourquoi pas un destin antithétique?

lundi 11 juillet 2011

Building a kennel


BUILDING A KENNEL

Voici Rover redevenu un bon chien bâtard, plutôt que la version fox-terrier dans laquelle il apparaît dans certains tableaux (le 2 le 11). Pour le récompenser, voici que le père Martin, délaissant son costume de chez Bovet pour se délasser, bien que sa chemise soit toujours bouclée jusqu'au cou, participe à la construction du chenil pour le chien. Pendant qu’il assène les derniers coups de marteau sur le toit, John scie une planche qui dépasse et Mary peint la toiture, rouge cela va de soi, comme l’était la toiture de la ferme et de la cabane à lapins à la ferme de l’oncle George. Rover, lui, est tout excité, comme s’il apprenait qu’il allait bientôt avoir sa maison à lui, sans un seul Martin sur ses pattes. Derrière eux, une clôture qui semble concrétiser ce que nous disions à propos du tableau précédent sur l’isolisme, et le mur de Berlin érigé entre la vie privée des Martin et leur vie publique.

C’est probablement la première fois que  nous voyons une activité menée en famille et qui ne soit pas une contrainte domestique. Le plaisir de partager un ouvrage en commun, construire un chenil pour Rover, rassemble la famille dans une même activité où ils peuvent partager les tâches. Le tableau permet, à l’occasion, de faire parader une série d’outils, un peu la réponse «machiste» à Learning to cook, sauf que Mary est présente comme son frère John, ce qui n’était pas le cas dans le tableau 13. Il faut dire qu’ici, comparé aux tableaux précédents, John a vraiment une figure «féminine», ce qui apparaît étrange face à la parade d’outils aux allures «péniennes» qui défile autour de la scène: villebrequin et mèches, tournevis, clé anglaise, vis, ciseau, équerre, marteau, hache, colle, clous, niveau, étau, rabot, lime, pinces, mesure à ruban, pied de roi. À cela s’ajoute les outils présents dans le tableau: scie, planches, chaudières et, le produit fini, le chenil, la niche. Nous sommes donc bien à l’équivalent masculin de Learning to cook, et, à la place de Ricardo, Stéphano et autres nonos, nous en appelons aux talents télévisuels de …Monsieur Bricole.

La télévision québécoise des Sixties était remplie de «monsieurs» qui tous avaient une spécialité à exhiber devant les spectateurs. Monsieur Bricole. Monsieur Pourquoi. Monsieur Muscle. Mon oncle Kessel… Bricolage, connaissances usuelles pour enfants, exercices pour renforcer les muscles, soins pour petits animaux, ils se succédaient devant la caméra, commandités par des quincailleries, des fabricants d’outils, des compagnies d’alimentation pour animaux, des fabricants de produits naturistes… Sans oublier le journal des agriculteurs avec l’émission interminable de La semaine verte, il faut dire que la télévision a toujours pris son rôle d’éducatrice au sérieux!

Autant d’émissions plates.

Il n’en était pas encore de même dans les Fifties. La radio pesait encore de son poids, car c’est elle qui fournissait les écrivains qui rédigeaient les téléromans qui s’avéraient être la suite logique des radioromans du matin (Un homme et son péché, le matin à la radio; les Belles Histoires des Pays d’en-haut le lundi soir à la télé racontent le même milieu et les mêmes personnages inventés par Claude-Henri Grignon). Les animateurs de radio avaient une diction et un professionnalisme qu’ils durent adapter afin de passer le changement de médium, et comme au temps du passage du cinéma muet au cinéma parlant, plusieurs voix radiophoniques s'avérèrent incapables de franchir le saut devant la caméra. Il fallait être un Roger Baulu pour passer, à la fois, à la radio et à la télé sans avoir à changer son style. La télévision était une outre nouvelle dans laquelle on versait un vieux vin. Au bout d’une génération, on jeta le vin et on versa du vin nouveau dans l'outre devenue vieille. Car la télévision devint vite un médium suranné, dès les seventies, lorsqu'on fabriqua pour elle des séries télés hyper-moralisatrices, peu divertissantes, noyées dans des émissions d’information toujours de plus en plus diluées d'aspects critiques et des films fabriqués industriellement à Hollywood et mal doublés en France. Dans tout ça, les monsieur Bricole se succédaient, tantôt commandités par telle quincaillerie, tantôt par telle autre. Des cabanes à moineaux aux niches à chien en passant par des boîtes aux lettres «stylisées», il s’en est scié du bois, planté des clous et déversé des flots de peintures devant des caméras qui ne captaient que le noir et blanc.

Mon père aurait voulu être menuisier, mais il avait la nuque dure, comme disait Yahweh, et ne voulut jamais aller dans aucune école de menuiserie. Il faut dire que son niveau de scolarité était très bas. Après la guerre, le gouvernement aurait pu lui payer ces cours, mais pour des raisons que j’ignore, il n’y alla pas. Il continua à faire des petites choses dans la cave de la maison ou la «shed» qui jouxtait toujours les logements que nous louions. Sa grande spécialité: aiguiser les égoïnes! C’était son passe-temps, et malgré l’insistance de ma mère, il ne tenait pas à me montrer à bricoler. Moi, je regardais, curieux, mais sans attirance. Restait l’odeur du brin de scie frais râpé et du métal des différentes pièces d’outillage. Son chef d’œuvre de menuiserie? Un cendrier sur pied vernis! Tout le reste, il faut le dire, était plutôt pitoyable. Sauf une fois. Je voulais avoir une de ces petites autos à pédales pour me promener sur le trottoir. Or ces autos se vendaient chers, aussi décida-t-il de m’en fabriquer une …en bois. Vous ne le croirez peut-être pas: mais ce fut le succès du quartier. Son coffre avant, qui dissimulait la mécanique des essieux et le pédalier ressemblait au capot d’une Rolls Royce! Elle n’avait rien à envier aux bolides des courses de chars! Décidément, c’est le plus beau cadeau qu’il m’ait fait.

C’est l’ironie de la raison qui veut qu’il ne suffit pas de suivre une recette à la lettre ou un plan pour devenir automatiquement un maître cuisinier ou un Monsieur Bricole. Il en est de même dans toutes les disciplines. À une époque où l’improvisation est devenue la solution sans effort à toutes les tâches, nous nous en apercevons au fur et à mesure que les termes d’incompétence et de malhabilité deviennent fréquents sur les lèvres de tous et chacun, et qu’il en coûte parfois des rappels après la mort accidentelle d’ouvriers ou de consommateurs. En effet, s’il y a tant de rappels d’automobiles, de nourriture, de jouets pour enfants, de vices de fabrication ou de construction, c’est bien qu’à quelque part, la tâche a été bâclée. Quelqu’un n’a tout simplement pas fait le boulot pour lequel il est payé, ou l’a si mal fait que c’est pire que s’il ne l’avait pas fait du tout. Alors que les Fifties pouvaient se vanter d’avoir fabriquer des réfrigérateurs qui ont duré un demi-siècle et plus, des poêles increvables, des automobiles jamais rappelées, des équipements de cuisine jamais démodés, des tourne-disques et des téléviseurs qui, à part quelques lampes à remplacer, pouvaient durer des années, les produits fabriqués de nos jours sont pour faits pour durer une saison, le temps qu’un nouveau modèle, une nouvelle technologie viennent les remplacer. Il n’y a pas jusqu’aux premiers ordinateurs qui se montrent plus viables que les plus récents, payés beaucoup moins chers et aux possibilités quasi illimitées!

Est-ce l’éthique du travail bien fait qui s’est perdue en cours de route ou tout simplement la mentalité consumériste qui veut que l’on renouvelle constamment ses équipements pour le simple goût du neuf? La tyrannie de la mode exige-t-elle une dose d’incompétence qui justifie le peu de viabilité d’équipements qui trop vite s’usent, s’essoufflent ou tout simplement tombent dans une panne perpétuelle, accumulant ainsi la montagne de déchets non dégradables qui sera le monument élevé par nos contemporains à la gloire de l’efficacité capitaliste? Sur ce point, la quantité de nos déchets sera tout simplement indépassable dans l’Histoire, tant elle n’était pas si élevée durant les Fifties et tant que nous commençons à peine à prendre conscience et à remédier à la pollution mondiale. Après Monsieur Bricole, le temps en est venu à Monsieur Net.

Building a Kennel ne nous dit pas seulement qu’elle est la base du travail du bois. Il nous dit le plaisir de travailler en famille. La famille Martin, en tant que «famille traditionnelle» se présente comme une «famille normale», et dans toute famille normale, le père doit montrer ses habiletés à ses enfants. Pour  les leur transmettre, bien sûr, mais aussi pour montrer qu’il n’est pas seulement un pourvoyeur, le chasseur qui revient avec sa proie dans son portefeuille. Il a des dons, des talents, des passe-temps. Il peut jouer au golf, au bowling, aux boules, au tennis. Il sait aussi bâtir une niche, réparer une pièce automobile, une bicyclette, construire une clôture pour bien marquer son territoire de propriétaire. Il a mil petits dons qui font son souvenir dans la mémoire de ses enfants une fois qu’il sera disparu, car tous les pères ne sont pas Dwight David Eisenhower. Au-delà de la compétence professionnelle, il y a l’habileté des petits maîtres qui n’est pas à négliger. Un passe-temps paternel peut devenir la carrière d’un fils, d’une fille.

Une niche, c’est l’équivalent d’une maison (sa future toiture rouge renvoie à celle de la maison à l’arrière-plan). Il en a probablement mesuré les plans, égalisé les proportions, la symétrie, l’angle d’ouverture de la porte, la largeur pour que Rover s’y sente confortable. En ce sens, Building a kennel est une leçon de responsabilité paternelle. Une famille compte sur le père, sur l’homme, pour asseoir les plans de la vie domestique. Apporter le butin, mais aussi l’exploiter au maximum au profit de toute la maisonnée. La symétrie des pièces, comme celle de la niche, évoque l’équité dans le foyer; chacun a sa place, et chacun reçoit ce qui doit lui être dû selon la tradition et les mœurs. Il ne peut tolérer l’injustice entre ses membres. Bref, il doit veiller à l'harmonie de son foyer, au soutien, au maintien et à l'équilibre familial. Ce drame, Balzac déjà l’inscrivait dans sa Comédie humaine, à travers des personnages comme César Birotteau et son envers, le père Goriot. Le cinéma américain des Fifties mettait à son programme des pièces d’Eugen O’Neill ou de Tennessee Williams où le défi était toujours le maintien de la domesticité familiale contre les tentations incestueuses ou homosexuelles qui venaient, finalement, détruire l’illusion du rêve puritain des «pères de la nation».

Aujourd’hui, les niches s’achètent toutes faites. Plus aucun père ne se dépense à la construire lui-même, et s’il le fait, il y a des chances pour que ce soit pour son seul plaisir, ses enfants ne se sentant pas intéressés le moindrement à perdre un après-midi de jeux à scier des planches ou planter des clous. Le ready-to-wear s’applique également aux habitations, qu’on achète toutes conçues, choisies dans le catalogue d’un entrepreneur en construction. D’où l’aspect unidimensionnel, standardisé des maisons de banlieue. La créativité n’est plus de ce monde, du moins en modèle de condos et de coopératives. La «créativité», si on peut lui donner ce nom, dans la construction de maisons ou d’appartements d’habitation, s’est diffusée en système capitalistes, sortie tout droit des régimes totalitaires italiens, allemands et russes. La laideur a un prix, celui de la brutalisation des mœurs, et tout a été livré dans une seule boîte d’emballage.

Voila ce qui n’était pas encore le cas, en Occident du moins, durant les Fifties, et nous aurions eu peine à le croire considérant que ces bâtiments carrés et sans joie étaient l’expression architecturale domestique des régimes totalitaires. Les petites maisons de banlieues avaient sans doute un aspect peu artistique, mais chaque maison était unique en elle-même. Elle évoquait la spécificité de l’individualité, de sa famille et non son appartenance à un moule. C’est à partir des Sixties que le modèle des pays de l’Est entra en Amérique, suivant en cela les pays d’Europe de l’Ouest qui trouvaient le style juste assez bon pour les H.L.M. Dans les banlieues, ces maisons appartements se multiplièrent, d’abord en duplex et triplex, puis en blocs appartements, comme ceux que nous voyions déjà dans le tableau 6. Le processus d’enfermement postulé par Foucault pour le XVIIe siècle était devenu la norme, même en Amérique du Nord. Si les petites maisons cossues de banlieue, comme celle des Martin, pouvaient résister encore à la standardisation, même au prix du mauvais goût, elles n’allaient pas tarder à céder devant l’envahissement de ces nouveaux types d’habitation où, sous des faux airs d’ornements et de styles, toutes les portes se confondent avec les mêmes boîtes aux lettres situées aux mêmes endroits, sous les mêmes luminaires, avec le même nombre de marches à chaque escalier et le même palier d’entrée. Le style cubique Pointe-aux-Trembles, quartier résidentiel de l’est de Montréal, revêtu d’une ornementation baroque crémeuse afin de lui enlever son arrière-goût affreusement prolétarien, pouvait servir la petite-bourgeoisie avec la même satisfaction qu’il servait les prolétaires est-européens. Il suffisait de mettre bien de la crème dans l’apparence pour lui donner un air bourgeois, et le tout était joué.

La niche de Rover sera à l’image de la maison des Martin. Les blocs appartements ne sont pas à l’image de la grande bourgeoisie des quartiers riches des métropoles. Ils sont le fruit d’un métissage des plus abjects qui soient: la fonctionnalité communiste derrière le style bourgeois. Comme le léninisme s’est mêlé au système capitaliste avec ses politiques de lignes de partis dépendant d’une administration performante, l’Occident a épousé le pire de ce qui était encore séparé et antithétique dans les Fifties. Le Village global de McLuhan ne sera pas constitué de petites niches de Rover, mais des blocs appartements, des gratte-ciel, des résidences Soleil et autres sous-produits d’une architecture de masse sans imagination, moulés au mauvais goût et au kitch des consommateurs d’un certain âge qui, dans leur jeunesse, avait découvert le kitsch, précisément, dans la décoration domestique de leur bungalow de banlieue. Certes, ce mauvais goût n’avait pas été pensé en fonction de créer de fausses façades à des blocs fonctionnels et froids. Mais la société de masse poursuivait son développement sur ses bases standards en fonction de l’explosion urbaine et de l’étalement des quartiers en périphérie. Une fois la limite atteint de l’étalement urbain, le mouvement, comme un élastique trop longtemps étiré, ne pouvait que rebondir d'abord sur les banlieues puis dans les centre-villes. Tout le monde les aimait parce que tout le monde les habitait; tout le monde les habitait parce que tout le monde les aimait. Devant cette tautologie, l’art n’a plus que sa taire.

La famille Martin est décidément une famille «normale», «traditionnelle», et comme le dit un des enfants de la série québécoise, Les Parent, c’est donc une famille plate. Toujours surprise, suspendue dans ses actions, comme posant pour un photographe de salon, la vie est absente de cette scène comme des précédentes. Ce qui reste, c’est la leçon morale, l’étalage des biens et la sécurité de la propriété, cette quête de l’isolisme qui est même transposée sur le chien qui, tout en s’excitant de sa niche, devrait deviner qu’il ne pénètrera plus si souvent dans la maison familale pour assister au réveil de John, comme dans le tableau 2. L’unité de la famille, comme idéologie du temps, sa sécurité comme anxiété généralisée de l’époque, enfin la poétique où, autour d’une scène, gravitent les objets désignés par le vocabulaire, l’emporte sur l’action, son but, son sens et sa portée. Le paradoxe, c’est à quel point ce goût de l’intérieur ne correspondit pas à un goût d’intériorité. Au commencement était l'action; cette phrase du Faust de Gœthe ne s'applique sûrement pas à conversation anglaise.

En effet, nous cherchons la spiritualité dans ces tableaux, même dans ceux où sont célébrés la messe et Noël. La conduite morale l’emporte sur tout, y compris la vie des êtres. La réflexion sur le travail ne dépasse pas le niveau du devoir (homework) et du délassement familial (Building a kennel). Ce que le caractère bourgeois semble mépriser, c’est la nécessité pour toute civilisation d’associer une élévation de l’âme des individus dans son processus d’édification matérielle, strictement réservée à des satisfactions économiques et politiques, où la corruption et le cynisme ont aujourd’hui pris la mesure. Le rendement avec lequel, la famille attelée à la tâche, permet à Rover de se trouver équiper d’une niche qui l’isolera encore plus de son «milieu» familial dit à quel point nous finirons, probablement tous, seuls et abandonnés …comme un chien.

Montréal
11 juillet 2011

7 commentaires:

  1. Bon texte mais quand tu as vu l'image du fameux livre John and Mary et non Mary and John comme tu me faisais remarquer, ta réflexion était la même qu'ici, des années plus tard ?

    Et pis tu as bien raison, ta petite machine est belle en titi ! Tu avais eu la prérogative de la peinturer ? T'es pas mal cute au volant de ton bolide.

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  2. C'est vrai, et tout ceux qui veulent revoir ces images sans savoir que le blog existe tapotent toujours «John and Mary». Aurait-ce été la même chose si la fillette se serait appelée Jon et le garçon Patrick? Au-delà du sexisme, je crois qu'il s'agit d'une affaire de phonétique. …Bon! Ça y'est. Je sens que je vais avoir toutes les bonnes femmes à moustaches de Québec Solidaire sur le dos!!!

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  3. En ce qui concerne la photo, oui, il eut été un temps où j'étais cute. J'aurais pu hanter les rêves d'un prêtre pédophile avec mes deux palettes en avant de la bouche. Mais le portrait s'est sensiblement détérioré depuis. Disons, que c'est devenu l'équivalent du docteur Jekyll et de mister Hyde. Oh! misère! Oh! malheur!

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  4. tu peux quand même pas être aussi beau que Bruno Lalonde ! ahahahah

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  5. C'est ça qui est triste. Même pas.

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  6. Finalement j'ai vu une photo récente de toi, t'es dans "l'average", ni beau ni laid mais un beau sourire, comme moi :)

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